AAAAAAAAAAAAAAA

Récemment, je suis passé à la bourse et je dois avouer avoir été terrassé par le coup de vent que j’ai reçu. Une grosse bourrasque.

Autrefois la Bourse était un lieu de batiments nobles, mais aux alentours tellement dépravés qu’il ne fallait que quelques minutes pour ressentir un profond malaise. Sans exagération, se concentrer sur soi et ses objectifs sur place était difficile.

C’était le croisement des clochards, pd qui sortent de saunas, drogués, de désespérés, hurluberlus éperdus, ivrognes, cas sociaux en recherche d’amis. A chacun correspondait une façon d’esquiver.

Les pd, il fallait éviter leur engouement et pas les froisser. Dramaqueen furibondes si vous les regardiez en oblique pour leur look excentrique, il fallait

Les mendiants, il fallait trouver une technique rapide pour ne pas devoir leur donner d’argent. Attention, le bancontact n’était pas autant populaire en 2010 car les gens avaient encore du liquide! C’était d’autant plus dur.

Les drogués, fallait les reconnaitre, les distinguer de loin et prendre un détour pour éviter l’agression.

Les urluberlus éperdus, fallait deviner leur intention et vous préparer à dévier votre itinéraire.

Les cas sociaux en recherche d’amis, il fallait se préparer à perdre du temps si vous aviez trop de gentillesse à donner…

Les extracteurs à bancontact étaient difficiles d’accès. Ils étaient mal famés, mal vus et souvent je pouvais y voir un clochard qui faisait l’ordre dans la fil d’attente.

S’éloigner de la Bourse, c’était soit s’engouffrer dans les tréfonds d’Anneessens et leur gangsters alignés en flamands roses sur les murs, les échoppes d’informaticiens revendeurs mal-famés, les épiceries multiculturelles douteuses,…

Autrefois les restaurants étaient mal famés aussi. Tout les bars environnants ont vite une hygiène douteuse, les tables sont encore grasses, une tradition du folklore belge certes, mais peu ragoûtant.

Les bars aux alentours de la Bourse ont pour tradition de représenter le folklore belge et de représenter aussi son hygiène. Bière au sol, table mal lavées, il est coutume que ce soient vos manches et vos fesses qui nettoient les traces du précédents. Une habitude initiée par les transports en commun.

Même dans notre sympathie bien belge, les bars étaient froids. Ils étaient l’endroit exutoire des gens surmenés par leur travail et qui se laissent aller à leur envies profondes. Une ambiance qui, avec tout le monde réuni est dure à supporter.

Actuellement

J’ai pris plaisir à m’installer sur un banc public. A côté de moi, un mafieux maghrébin qui mangeait ses pipas, mais qui ne me regardait pas d’un oeil convoiteur. Le soleil passait, les gens se respectaient et… respiraient. La Bourse était ouverte avec un musée apparemment dedans. Ses murs ont été complètement restaurés. Adieu les grosses taches de suies noirâtres bouchant les creux des décors corinthiens. La crasse et les pigeons, une compétition généralement pour savoir qui bouche le plus vite de crasse.

Les technologies ont fait de la population actuelle une génération de gens cultivés, qui se connectent vite entre eux et se respectent car ils ont une foule d’activité à exploiter, à découvrir, peu de temps pour pleurer sur leurs défaites et leurs problèmes de développement personnel.

Un malaise? Un peu d’argent, une activité, et Bruxelles se transforme en parc d’attraction.

Attention, il faut être à l’aise financièrement. Si vous êtes un ménage avec de trop lourdes responsabilités et peu de moyens, ça peut vite se transformer en enfer.

La Bourse est entourée de restaurants aux enseignes de bon goûts et la qualité y est aussi.

Les gens du centre sont donc des gens facilement accostables.

Grâce à qui?

L’AFSCA? L’inflation? Le piétonnier? Une volonté des commerçants de renouveller la population du centre?

Il faut dire que le piétonnier a fait couler beaucoup d’encre. Cette volonté à rendre piéton un des boulevards central le plus emblématique et fréquenté de Bruxelles.

New York Times Square

Allez, on lache pas l’affaire. Courage aux

On reste positif, on garde la positive attitude, on s’inspire de

« Le grand plaisir de sa femme, Ilse Birkholz, était d’observer les prisonniers tous nus pendant qu’ils prenaient leur douche ou même de les regarder faire leurs besoins au-dessus du grand tonneau qui servait à tous pour cet usage. Elle ne fut toutefois pas inquiétée après-guerre. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philipp_Schmitt

Récemment assigné à résidence sans aucune possibilité de pouvoir sortir, des amis me commandent régulièrement des Uber Eat.

Pire que Gordon Ramsay, Bree Van De Kamp, Hannibal dans sa série ou un expert médico-légal, je suis un excellent cuisinier, mais uniquement pour les autres, du coup je suis toujours ravi quand la bouffe arrive toute prête.

Wohoooo le père Noël arrive avec ma bouffe !

Tel un cochon programmé pour le remplissage de la mangeoire, c’est toujours l’explosion d’endorphines quand un plat, que j’aime, arrive tout préparé.

J’ai dit que j’aime

Notez bien, que j’aime, c’est là toute la subtilité de la chose.

Tentez pas de m’emmener dans un resto, le cadre est extrêmement important.

Ce serait comme m’emmener à FantasiaLand alors que j’ai pas dormi depuis 4 jours. Ou emmener Sanda Dia à une Bar-Mitzvah.

Je m’en fous.

Dans un restaurant, il suffit d’un serveur déprimé pour décolorer toutes les saveurs de mon expérience. Un couvert jeté trop vite et je commence à me demander pourquoi celui-ci est bougon. Tentez pas de me merdre, de me mettre pardon, du bon marché réchauffé au micro-ondes, retravaillé à la sauce piquante, pour me surprendre. N’essayez pas de m’impressionner avec vos décorations de légumes insipides noyés dans la sauce. Vos assaisonnements à outrance, etc.

Je le sens.

La cadence des plats, l’ambiance et les discussions environnantes sont aussi importantes.

C’est d’ailleurs bien connu, la plupart des restaurants sont devenus des fast-food. Tentez pas de m’impressionner avec vos décorations de légumes sans goût.

Je préfère encore rester chez moi.

Mais il gagnent combien ces gens-là ?

Multi-tâche, je surveillai son arrivée pour être prêt et ne pas lui faire perdre de temps.

Je vis qu’il attendit au Mc Donalds. Je zieutai gentillement, ayant l’impression d’être un opérateur FBI surveillant un agent en mission. J’étais mal à l’aise d’avoir cet ascendance.

Ca a pris environ 30 minutes. Pour qu’il aille chercher la commande, qu’il attende, qu’il arrive.

Quoi ? 30 minutes pour environ 5€ de frais de commande ?

J’imagine qu’il doit en tirer 4 balles en tout.

4 balles !

L’arrivée de l’Oompa Loompa

Arriva sur un petit scooter un jeune homme de petite taille le caisson Uber Eats entre les jambes. Il me fendit un sourire et me sortit ma commande tout gentillement.

A la peau caramel, il me semblait pas d’Afrique, mais du Proche-Orient. Il avait une tête de soumis.

Il n’avait pas ce regard intuitif qu’on les gens marocains et des environs. Puis les marocains sourient pas quand on leur fait faire un tare aussi ingrate.

Ils ont « le/du nif ». Autant donner du café à un chat et lui demander d’être calme.

En y réfléchissant, dans ma vie je n’ai été livré que par des étrangers. Tous avaient la peau caramel au minimum.

Je n’ai jamais vu un blanc me livrer.

Cochon écoeuré

Je fus écoeuré tout du long de mon repas. Un gars avait passé 30 minutes pour m’apporter un repas pour 4€. Dans le froid et en utilisant son fioul pour remplir sa bécane d’appoint.

Tu m’étonnes que les livreurs Amazon on envie de lancer les colis par la clôture.

On retourne au temps ou les cyclistes jettaient presque le journal à la figure du propriétaire venu profiter de l’air.

4 balles la demi-heure!

Les clochards des centres-villes doivent gagner bien plus à l’heure.

Quel est l’encadrement pour ce genre d’exploitation ?

Merci tu fus le dessert avant. Ta bonté & ta motivation furent la crème anglaise qui apporta son parfum tout au long de mon repas.

Porte-toi bien ou que tu sois. Ne te laisse pas marcher sur les pieds.

Bonjour,

J’ai bien reçu votre courrier et je ne compte pas le payer. Je n’en comprends pas la logique, je paye déjà des sacs poubelles et c’est à la ville de revoir leur plan plutôt que d’endetter des citoyens pour faire fonctionner les huissiers.

Je reçois déjà une pluie d’amende pour pas grand chose et nous sommes en train de virer vers le fascisme à l’amende.

Je paye mes sacs poubelles 25€, non ce n’est pas parce que la société des poubelles a décidé de me demander de l’argent supplémentaire que je vais leur en donner.

Je n’en comprends pas le but et c’est à l’état de simplifier les choses pour le citoyen.

Je viens de subir une visite à domicile par des huissiers.

Je ne coopérerai jamais avec un système d’amende abusif qui coopère avec des huissiers pour écraser le pauvre, imposer des frais redoutables et imposer discrètement un fascisme progressif.

J’ai la santé à payer, j’ai l’état à payer, j’ai 100 000 amendes et je ne suis actuellement pas en mesure de payer un bilan comptable désastreux car mes recettes sont maigres.

Ivarem n’a qu’à revoir sa façon d’amender ses citoyens.

Manquait plus que la société des poubelles s’y mette aussi !

Ce que Ivarem fait c’est de la division d’imposition pour embrouiller le citoyen, imposer à payer, imposer à se faire respecter et imposer encore + sa présence, soumettre encore plus et voler. Je paye des sacs poubelles 25€ (comme tout le monde certes), j’ai pas que ça à faire que de sucer la société de poubelle pour les remercier de faire leur travail. Peu importe le montant.

Félicitations à vous pour m’avoir contacté par mail rapidement. On progresse chez les huissiers.

Ce courrier sera publié en ligne pour témoigner du harcèlement d’amende que je subis.

Article de la RTBF à l’adresse suivante :

https://www.rtbf.be/article/deces-de-nahel-la-france-doit-se-pencher-sur-les-serieux-problemes-de-racisme-chez-les-forces-de-l-ordre-affirme-l-onu-11221250

ONU a demandé vendredi à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de ses forces de l’ordre, trois jours après la mort d’un adolescent tué par un policier.

« C’est le moment pour le pays de s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre« , a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève (Suisse).

Nahel, 17 ans, a été tué mardi au volant d’une voiture lors d’un contrôle routier mené par deux motards de la police près de Paris.

Après trois nuits d’émeutes un peu partout en France qui ont fait d’importants dégâts matériels, « nous appelons les autorités à garantir que le recours à la force par la police pour s’attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité« , a souligné la porte-parole.

Mme Shamdasani s’est également dite préoccupée par les violences qui ont éclaté après la mort de ce jeune homme.

« Nous comprenons qu’il y a eu beaucoup de pillages et de violences, par certains éléments qui utilisent les manifestations à ces fins, et qu’il y a eu un grand nombre de policiers qui ont également été blessés« , a-t-elle dit. 

Elle a souligné que c’est justement pour cette raison que « nous demandons à toutes les autorités de veiller à ce que, même s’il y a clairement des éléments violents dans les manifestations, il est crucial que la police respecte à tout moment les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité. » 

Les forces de l’ordre françaises ont procédé à 667 arrestations dans la nuit de jeudi à vendredi et au total, 249 policiers et gendarmes ont été blessés, selon les chiffres officiels. 

https://www.rtbf.be/article/deces-de-nahel-la-france-doit-se-pencher-sur-les-serieux-problemes-de-racisme-chez-les-forces-de-l-ordre-affirme-l-onu-11221250