Je l’appellerai le procureur à la con, car les

Certains doivent probablement délirer de porter un statut pareil et il serait bien en 2023 de les renommer. Avec un titre portant une fonction royale, certains sentent probablement le pouvoir leur monter à la tête.

Je fus convié sur une invitation, alors que j’ai pas le temps, dans des locaux annexes au salles de comédies juridiques. Ces grandes salles aux décors ancestraux. A l’accueil, une femme difficillement perceptible. Derrière des vitres, une sensation d’excès de procédures, mais finalement tout était ouvert.

Dans la hâte, je ne trouve pas l’ascenceur et je trouve

Si j’avais une bombe, les procureurs ne seraient déjà plus là.

La femme était charmante. Par contre, impossible de distinguer qui était la procureur. Une gêne s’est installé au début pour savoir qui

La femme était belle, parlait sur un ton posé, avait les cheveux lisses et de l’élégance. En mon for intérieur, je me dis que c’était bien la plus belle de tout ces affreux jojos que j’ai pu voir. Une juge soidisant supérieure à tout qui se promène avec un ton supérieur et des traits impassibles et dans une forme de maîtrise avec ses contacts, une autre juge aux cheveux courts enfourrée dans son siège et au regard absent, des autres personnes bouffies enfoncées dans leurs sièges dont je ne connais pas les statuts.

Bref, de ces gens méprisant qui se croient protéger une société riche et supérieure, je tombe enfin sur un ange tombé du ciel qui a la décence de s’adapter à un de mes langages (français/anglais).

Elle s’exprime fluidement, avec une gêne, mais une certaine forme de maîtrise qui inspire le respect.

Elle m’indique que pour le vol que j’ai commis, je dois faire des heures de travaux d’intérêt généraux.

Elle m’en annonce 32 et m’indique que on peut fixer un rendez-vous avec la personne responsable en Octobre.

Je lui demande ou sont mes téléphones. Elle me dit qu’elle est pas au courant, qu’elle en sait rien.

Bizarre, quand il s’agit de harceler les gens, tout le monde se passe le mot et les informations transitent bien. Quand il s’agit de les respecter et d’apporter de l’aide, tout le monde est aux abonnés absent.

Les gens ne comprennent plus rien, les gens ne connaissent rien, les gens n’ont plus de connaissances, de références, rien. Bizarre ça.

Synthèse :

L’agent de quartier est venu une fois, a sonné poliment, m’a regardé, a tapoté sur sa tablette avec les visites qu’il devait faire, puis a dit que comme la probation expirait bientôt, ce n’était pas nécéssaire de visiter les lieux.

Mais ils ont cru que j’étais qui? Que je cachais des cadavres dans le placard? Que j’étais Jeffrey Dahmer? Que je décomposais des cadavres dans des bariques d’acides dans ma chambre à coucher?

Bref, l’agent était gentil, humble, un peu détaché de ses fonctions. Il était poli et courtois. Un peu démotivé et presque dépressif. Mais respectueux. C’était un homme de petite taille, d’un âge avancé et qui dialoguait correctement et respectueusement.